Notre élevage de mérens, situé au cœur du berceau de la race, à Caumont près de St Girons en Ariège (09), produit d’excellent chevaux de loisirs. Sélectionnés sur leur morphologie, leur mental et leur grande taille, les Mérens Alegria sont polyvalents, bien dans leur tête et s’éduquent facilement, faisant d’eux des compagnons idéaux pour toutes les pratiques équestres.
La race mérens
Le cheval de Mérens, originaire de la haute vallée de l’Ariège dans les Pyrénées, est un cheval polyvalent par excellence. Élevé traditionnellement en montagne, avec le système des transhumances, le mérens a développé de nombreuses qualités physiques et mentales qui font de lui un excellent cheval de loisir.
La rusticité du cheval de mérens lui permet de supporter des climats variés, et les poulains, évoluant librement sur des chemins de montagne escarpés, développent agilité, sureté de pied et franchise dès le plus jeune âge.
Naturellement proche de l’homme, le mérens est réputé pour sa docilité, sa douceur et sa gentillesse. C’est un cheval qui apprend très facilement, et qui reste complice avec son cavalier même s’il n’est pas travaillé régulièrement.
La sélection « Mérens Alegria »
Nous sélectionnons les chevaux de notre élevage de Mérens depuis 1988. Aujourd’hui, nous possédons les connaissances techniques qui nous permettent d’évaluer nos chevaux tant sur leur morphologie que sur leur future taille ou tempérament.
Nos critères de sélection nous permettent de faire naître des chevaux de mérens d’un modèle très sport, de grande taille, avec des capacités à l’utilisation sous la selle, très bien dans leur tête et leurs sabots, tout en gardant leur rusticité légendaire.
Le caractère de nos Mérens Alegria, très proche de l’homme, facilite leur éducation qui commence dès la naissance.
Ils apprennent facilement la « Relation de Complicité® » et collaborent volontiers avec les humains qui les entourent.
Ainsi, ils se disputent notre attention lors de nos visites dans les prés, montent dans un van sans difficulté et sont désensibilisés au stress de la vie moderne.
Les Mérens Alegria – des chevaux polyvalents par excellence
Les Mérens Alegria sont des chevaux qui peuvent tout faire ! Ce sont des compagnons idéaux pour les passionnés d’équitation sous toutes ses formes.




Leurs pieds sûrs, leur franchise et leur docilité séduisent les cavaliers d’extérieur débutants ou confirmés, et ils excellent également à l’attelage.
Leur polyvalence leur permet d’être utilisés pour toutes les autres disciplines de loisirs : TREC, voltige, equifeel, dressage, endurance, CCE, etc.
Après avoir appris des figures de haute école et de cirque ils peuvent intégrer le spectacle où ils font merveille dans les numéros en liberté.
Les conditions d’élevage
Notre mode d’élevage est respectueux de la nature des chevaux et de leurs besoins naturels. Nous nous appuyons sur des recherches scientifiques ainsi que sur la charte du bien-être équin afin de leur offrir les meilleures conditions de vie possible.
Les chevaux de notre élevage de mérens vivent en troupeau dans de grands pâturages autour du haras et sont suivis tout au long de leur vie par des professionnels compétents et soucieux de leur bien-être : ostéopathe, dentiste, vétérinaire, podologue, maréchal ferrant, naturopathe…
Les saillies
Les saillies se font avec nos deux étalons Black et Ornoir, et sont effectuées en main pour éviter les blessures et/ou les accidents des juments poulinières, poulains et étalons.
Effectuer les saillies en main permet de faire un suivi au jour le jour et de vérifier que la jument a bien été saillie, en effet il peut arriver qu’une jument ait des problèmes hormonaux et ne développe pas de chaleurs. Nous pouvons ainsi faire réaliser les examens vétérinaires nécessaires.
Les gestations
Nos juments ont un contrôle échographique de gestation à 17 jours (pour valider ou non la gestation) et à 30 jours (ce qui permet de vérifier que l’embryon est bien accroché dans l’utérus). Ensuite, elles vivent le reste de leur gestation dans nos immenses prairies, en troupeau et passent paisiblement leur temps à éduquer les plus jeunes et à brouter l’herbe verdoyante
Les naissances
Les naissances se passent à l’intérieur de nos grandes stabulations (8mx5m) avec une surveillance et un enregistrement vidéo de la naissance. Cela permet de vérifier que tout se passe bien et d’intervenir en cas de problème.
Nous sommes présents pour faire les soins au poulain dès le jour de sa naissance et pour vérifier que la jument est elle aussi en bonne santé.
Nous complémentons les juments le mois qui suit la naissance pour éviter les carences et elles sortent dans nos prairies devant la porte avec leurs poulains pour qu’ils s’habituent progressivement à vivre en groupe.
Lorsque le poulain a un mois environ, il va rejoindre ses copains dans nos grandes prairies.
Pendant qu’il reste chez nous, nous manipulons le poulain, ce qui permet de lui apprendre les bonnes manières et à accepter les gestes qui peuvent le sauver en cas de problème.
Le sevrage des poulains
Le sevrage se passe en douceur selon les dernières préconisations faites en termes de recherches scientifiques. Nous séparons les poulains progressivement : d’abord quelques minutes le temps de manger leur granulé, puis quelques heures, puis la demi-journée, puis la journée et enfin 24h.
Durant ces moments de séparation, les poulains peuvent garder un contact visuel avec leurs mères et se trouvent en groupe. Lorsqu’ils seront séparés définitivement de leur mère ils vivront avec un adulte qui continuera leur éducation.
Réalisé de cette façon, le sevrage se passe avec sérénité et dans le calme ce qui va conditionner la vie future du poulain et permet d’obtenir un cheval adulte calme et confiant.
Le sevrage tout comme le débourrage est une des étapes clés dans la vie du cheval. Rappelons que les principaux besoins du cheval sont de manger 16h/jour, avoir des relations sociales avec ses pairs et se déplacer 10km/jour minimum.
Un poulain sevré brutalement et qui se retrouve seul dans un box (même s’il voit l’homme tous les jours et s’il a suffisamment à manger et à boire) peut développer des problèmes comportementaux par la suite : grégarité, peur de se séparer des autres, beaucoup de hennissements, impossibilité de partir seul en balade ou de rester seul au pré.
En effet, 2 de ses besoins ne sont pas respectés : vie et groupe et déplacement. Pour rappel, hébergé en box un cheval se déplace moins de 250m/jour…
L’éducation des poulains
Tous les poulains de notre élevage de Mérens sont manipulés dès le plus jeune âge et sont éduqués selon un cursus d’éducation structuré par la Relation de Complicité®.
Un poulain bien manipulé est un poulain qui n’a pas peur de l’homme et qui se laissera soigner très facilement en cas de blessure.
Par exemple, il sait marcher en main en licol, se laisse caresser partout, monte dans un camion, se laisse doucher les membres, n’a pas peur du spray…
En savoir plus sur le cursus d’éducation des chevaux »
L’historique de notre élevage de merens
« Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été passionné par les chevaux mais il n’y en avait pas dans ma famille et cet animal m’impressionnait, j’en avais peur.
Mon premier contact avec les chevaux s’est passé quand j’avais 7 ans lors de vacances en famille. Un poney pie qui faisait les balades en bord de plage et dont je ne voulais plus me séparer. Je m’en souviens comme si c’était hier.
Mes parents voyant que j’avais cette passion pour cet animal m’ont offert une ponette shetland et son poulain mais je ne savais pas monter à cheval et les premières fois sur son dos ont été assez mémorables…
En 1987, mon grand-père prit la retraite agricole, se posa alors la question de l’avenir des terres qui constituaient la ferme familiale.
C’est alors que mes parents, voyant que j’étais toujours passionné, m’offrirent une jument de race Mérens qui se nommait Perce Neige, et une pouliche du nom de Violine.
Et c’est à partir de ce moment-là que notre élevage de mérens a commencé. La première pouliche née sur l’élevage portait le nom de Anabelle et elle est née le 11/5/1988, j’avais 10 ans.
Trente ans plus tard, nous élevons une cinquantaine de Mérens et sommes très attachés à la préservation de cette race emblématique de l’Ariège. »
Thierry Laffitte
Les évènements qui ont marqué la vie de l’élevage Alegria
- Le 11/5/88 la première pouliche de notre élevage de mérens pointait le bout de son nez, elle s’appelait Anabelle.
- 1998 : Hida, premier titre de champion des 3 ans montés
- 2001 : Kagancho, champion des 3 ans montés
- 2002 : Lili, vice-championne des trois ans montés. Création de la troupe de spectacle Alegria
- 2006 : Trophée de la création équestre à Tarbes.
- 2007 : Ornoir, Champion suprême de la race
- 2005 : Oréad du Souleilla, championne des 3 ans montés
- 2009 : Sara, championne des 3 ans montés
- 2010 : Tzigane du Souleilla : championne des 3 ans montés. Alegria au salon du cheval d’Offenburg.
- 2011 : Utopie du souleilla, championne des 3 ans montés et Libertin, vice-champion suprême de la race
- 2012 : 2ème titre de champion suprême pour Ornoir. Bodega, vice-championne junior, 1 mois avant la naissance de notre fils Vincent
- 2016 : Django, vice-champion des trois ans montés
- 2017 : Ekajir, vice-championne des trois ans montés
- 2018 : Nous nous lançons dans l’aventure de l’élevage collaboratif de Mérens avec vous et My Horse Family
Quelques chiffres :
- 100 poulains nés sur l’élevage
- Plus de 300 chevaux dressés.
- 6 titres de champion des 3 ans montés
- 4 étalons agréés nés sur l’élevage
- 2 titres de champion suprême
- Et de nombreux titres de vice-champions
Le cheval de mérens, une race menacée
Le Mérens, comme de nombreuses autres races de chevaux rustiques, connaît un déclin important avec la motorisation et l’arrêt de l’utilisation des chevaux par l’armée.
Dans les années 70, il devient proche de la disparition, et on ne compte plus qu’une quarantaine de chevaux Mérens en France.
La montée en popularité de l’équitation de loisir aide les éleveurs à relancer la race, et le mérens connaît ensuite un développement spectaculaire en Ariège, puis en France et dans de nombreux pays européens : le nombre de chevaux Mérens passe de 2000 chevaux en 1975 à 4000 chevaux en 1985.
Aujourd’hui, la race est de nouveau menacée, en effet on ne compte plus que 240 naissances par an, un nombre qui chute chaque année.
L’élevage de mérens en France, quelques chiffres :

- 240 immatriculations enregistrées en 2016 (296 en 2015) soit 2% du total des naissances de races françaises de chevaux de selle
- 546 juments Mérens saillies en 2016 (585 en 2015)
- 460 juments saillies pour produire du cheval de Mérens en 2016 ( 479 en 2015)
- 56 étalons Mérens en activité en 2016 (59 en 2015)
Source : Site IFCE – 4 juillet 2017 – Voir le site IFCE »